Ramon était à Rome dans l'appartement de Gian Carlo. Il avait réussi a retrouver Koja et acquis en
même temps Alec et Raoul comme nouveaux amis. Ils étaient allés à New York
entendre José dans son premier Concert au Met. Après ils avait dû sortir
clandestinement des Etats Unis et avaient gagnés le Cithère à Nouvelle Orléans.
Ramon c’était réjoui de pouvoir de nouveau profiter de son Yacht. Il avait
retrouvé Nicos sur le Cythère mais Daniel n'y était plus. Le capitaine avait
une mauvaise nouvelle pour lui. Daniel avait disparu. D'abord ils ne s'étaient
pas souciés. Ces gosses disparaissaient tout le temps sans rien dire et
réapparaissaient comme s'il n'en était de rien. Mais Daniel n'avait pas
réapparu pendant plus d'une semaine. Finalement ils avaient forcés les portes
de sa chambre. Il y avait une note laconique." Je vais retrouver José à
Rome." Daniel n'avait jamais rejoint Rome. La police de la Nouvelle
Orléans que Ramon avait, contactée, n'avait trouvé aucune trace de Daniel. Un nouveau problème. Maintenant José était au
courant et se faisait des soucis. Daniel était son meilleur ami à côté de
Ramon. Il ne voulait rien savoir du Cythère. Après le concert il était rentré à
Rome, parce qu’il voulait finir son semestre. Mais après, il ne voulait plus
rien savoir du Cythère, il voulait rester à Rome, toujours accessible, au cas
où Daniel essayerait à le contacter. Ramon voulait le rejoindre, ne pouvait pas
le laisser seul. Il prit Alec avec lui parce qu'il ne connaissait pas encore
Rome. Ramon se fit des reproches, bien que José, comme toujours fin ne lui fit
pas de reproches. Mais pour l'instant Ramon ne pouvait rien faire et ceci le
troubla. Ils venaient d'arriver à Rome, venaient de manger un petit quelque
chose. Mais personne n'avait vraiment faim. Tout le monde attendit
anxieusement. On ne savait pas où se trouvait Daniel. Enfin le téléphone
sonna. José prit l'écouteur. Ecouta,
parla et il dit a Ramon: "Il est paumé, n’a plus d’argent. Il se trouve
quelque part au Maroc et n'en peux plus. Il semble au bout. Mais la
conversation à été interrompue. Et je crains que je n’entendrai plus rien de
lui." Il est à bout de fil, lui qui en général est tellement pratique. Ces
derniers jours il s'est rappelé les moments passés avec Daniel ensemble
lorsqu'il était malade. Daniel était toujours auprès de lui. Daniel est
tellement joli, tellement fin, tellement gentil. Il se l'imagine quelque part
dans un souk où un slum au Maroc ayant faim et soif,
peut-être poursuivi par la police. Daniel son meilleur ami qui l'avait tant
soutenu! Maintenant il fait des reproches à Ramon. Pourquoi l'a-t-il laissé
partir. Pourquoi l'a-t-il toujours délaissé. Ramon se sent aussi fautif. Mais
il a passé les derniers moment cherchant Koja. "Mais tu t'es amusé avec
Alec et Raoul." Lui dit José. Ramon est outragé. Il y a un débat et José sort et claque la porte.
Il n'en peux plus. Va dans sa chambre. Ramon téléphone de nouveau à la
standardiste. Le téléphone, comme on peux lui dire, après qu'il ait parlé à
plusieurs et étalé toutes ses relations, venait de Fès, au Maroc. Mais pendant
le téléphone la porte à clacqué de nouveau. José
n'est plus dans sa chambre. A fait c'est bagages et est parti, avec tout
l'argent qu'il avait. Ramon sort en courant, Alec après lui. Mais s'est déjà
trop tard. Il ne voit que les lampes arrières d'un taxi. Il court chercher un
autre taxi, entre, lui dit de suivre le taxi. Ils le voient disparaître
direction aéroport. Ils le perdent, mais
continuent en toute vitesse dans cette direction. Ramon promet une bonne manche
au chauffeur si celui-ci le rattrape. Il faut partir de suite, chercher Daniel
et José.
Daniel s'était enfouit du Cythère. José n'était plus là-bas. Ramon aussi
n'était plus là. David était parti, Koja était loin. il n'y avait plus que
Nicos avec qui il ne s'entendait pas très bien. Nicos ne rêvait plus que de
Ramon et Koja. Il ne pouvait pas se consoler que Koja l'avait quitté. Il
voulait apprendre pour passer ses examens et aller aussi vite que possible à
Harvard. Nicos s'était disputé avec Daniel
à cause d'une bagatelle. En réalité Daniel se sentait tellement mal à
l'aise qu'il cherchait la bagarre. Nicos avait reçu une ou deux écratinures de Daniel. Il s'était plaint auprès de l'instituteur.
Celui-ci l'avait puni en lui interdisant le dîner. C'était comme au temps de la
maison des orphelins. Daniel avait le sentiments d'être mal traité et ne se
sentait plus à l'aise sur le Cythère. Mais laissons le parler lui même.
"J'étais tellement triste. Certainement,
Ramon aurait pu mettre les choses en place, mais il était loin et
l'instituteur était tout simplement un
mauvais psychologue. Il ne nous comprenait pas n'y Nicos ni moi. Et la vie sur
le Cythère était tellement ennuyeuse."Daniel
était très sensible. "L'instituteur,
était évidemment un peu surmené par le comportement de ces gosses comme
moi. "Je ne me sentait pas compris et décidait d'aller chercher José. Je
savais que le Cythère était aux abords de Nouvelle Orléans, aux Etats Unis, et
je savais que José était à Rome, et que Rome était en Europe, il y avait tout
un océan entre lui et moi. Mais je me dit qu'il me serait certainement possible
de me rendre en Europe, bien que je ne me rendais pas compte que Rome était
aussi loin de Nouvelle Orléans. Il y avait toujours de l'argent dans la chambre
à coucher de Ramon et l'accès ne nous était pas interdit, il ne tenait aucun
compte de son argent, il ne savait jamais combien il en avait. Je trouvait
bientôt 20 billets de 100 $ dans l'armoire dans la poche d'un veston et je les
prenais." Lorsqu'il avait décidé de partir, il partait. Il avait demandé
au matelot qui se rendait en terre ferme pour faire les emplettes de le prendre
avec pour qu'il puisse acheter un cadeau pour Ramon. A peine arrivé à la rade
il était disparu et n'était plus revenu. Le matelot avait dû rentrer sans lui.
Il l'avait dit au capitaine. Mais celui-ci ne s'en fit pas beaucoup. Il
arrivait qu'un de ces passagers et aussi Ramon d'ailleurs, partit pour la ville
et ne revint que quelques jours plus tard. L'instituteur était content d'être
soulagé de ce gosse qui était tellement difficile à manier. C'est que lorsqu'il
manquait pendant plus d'une semaine que
le capitaine pensait qu’il fallait le dire a Ramon. Il avait l'habitude avec
ces „enfants » de Ramon. Ils n’étaient pas même ses vrais enfants. Et ils
étaient complètement incontrôlables. Ils disparaissaient pour quelque jours et
revenaient comme si rien n'était. Mais cette fois-ci l'affaire était
différente. Daniel était parti pour de bon. Il s'était cherché un amant.
De toute façon il ne reverrait plus Ramon. Il aurait longtemps pour arriver à Rome.
Mais il y avait si longtemps qu’il n’avait plus pu faire l’amour avec un
garçon. Nicos ne voulait pas le faire avec lui. Maintenant il était libre, il
ne devait plus prendre d’égards pour n’importe qui. Il se promenait dans le
quartier louche de la Nouvelle Orléans. Il avait dû fuir devant un groupe de
hooligans qui avaient voulu le battre parce qu'il était une
« tapette ». Il avait trébuché sur un mur et était tombé et resté
étendu sur le sol. Les autres l'avait laissé et cru mort. Mais après qu'ils
étaient partis. Daniel s'étais relevé et avait pu se traîner jusque sous une
voiture où il était resté étendu. L’arabe l'avait trouvé là-bas et l'avait pris
comme il avait envie d'un garçon. Il l'avait pris avec chez lui. Mais comme il
avait gagné assez il avait décidé de vendre son stand de Hamburger et de
rentrer dans sa patrie. Daniel avait prié qu’il le prenne avec et après
quelques discussion l’arabe avait accepté de l’emmener avec lui au Maroc.
Daniel se disait qu’il serait toujours plus près de l’Italie et de José.
Hassan est au bord de la
rue. Ces cheveux sont frisés, les yeux bruns presque noirs, un joli nez un peu
en trompette, le front plombé, des épaules bien formés, un corps aux justes
proportions, de longues jambes. Il porte des pantalons longs mais plein de tâches, les pieds nus, une
chemisette qui devrait être propre, avec des raies en couleur, aux manches
court. L'on voit qu'avant, beaucoup d'années avant, cette chemisette avait été
au dernier cri et avait appartenue à un enfant riche, fils d'un employé de
banque. Elle avait vécu un temps glorieux ou elle n'avait été portée que le
dimanche, quand on allait à la mochée. Tout le monde admirait la jolie
chemisette c'était tellement monté dans sa tête qu'elle pensait que les gens
s'inclinaient devant elle. Maintenant la chemisette appartenait à ce petit
gosse. Hassan n'avait plus ni père ni mère. Ils avaient été paysans, mais comme ils ne pouvait plus louer
leur terre pour une saison de plus, à cause des réformes agricoles du pays, qui
voulait toujours rendre la vie plus agrèable aux riches, ils avaient émigrés
dans la grande ville pour subsister. Hassan était fils adoptif, le fils du
frère Mohamed, et ils ne pouvaient lui payer l'école. Ils l'envoyaient au
souque pour gagner de l'argent pour la famille. Bientôt Hassan avaient fait
parti d'un gang de garçons qui subsistaient assez bien en volant des sacoches
aux touristes. Il faisait la navette s'enfuyant avec les sacoches qu'un grand
garçon presque adulte avait volées. Ses parents ne demandaient d'ou venait
l'argent qu'il leur apportait, ils s'en doutaient bien que se n'était pas gagné
honnêtement et ne voulaient rien savoir de plus. Le père était au chômage et
l'éducation de l’aîné a l’école du Coran coûtait cher. Hassan avait dû coucher
avec l’aîné du groupe pour obtenir sa place dans le gang, elle était au plus
bas de l'échelle mais offrait des possibilitées de s'améliorer, s'était la plus
basse de l'échelle et la plus dangereuse. Mais on pouvait toujours monter. La
situation était ainsi lorsqu'il rencontrât Daniel. qui avait échoué a Meknes avec son amant musulman, qui était rentré d’Amérique
et voulait continuer a La Mècque, mais avait tout a
coup eu des remords car il n’était pas permis d'avoir des relations entre
hommes quand on était bon croyant. Il voulait être pur pour son pèlerinage et
il était tout simplement parti sans Daniel. Daniel était seul, il avait du fuir
de l’hôtel parce que il n'avait pas d'argent pour payer la note que l'autre lui
avait laisse. C’était a Rabat. Il avait été pris par un père de famille pieux
qui l'avait pris et utilise en même temps il était arrivé à Fès ou personne ne
le connaissais plus. Mais pas question de loger à l’hôtel, il n'avait pas de
papiers, l'autre avaient pris les faux qu'il avait fait faire pour lui avec lui
pour faire plaisir, parce que l’imam lui
avait conseille des les déchirer et mettre au
pour ne pas se compromettre. C'est au souk cherchant quelque nouvel ami
et surtout l'occasion de voler quelque chose qu'il rencontra Hassan. Il n'avait
pas un sou. Les mille dollar qu'il avait pris chez Ramon n'étaient plus là. La
première nuit déjà il les avaient perdus.
Mais
laissons la parole à Daniel. « J'avais accosté dans le parking à la
Nouvelle Orléans ce type qui m'avait
tant plu. Epaules larges, poitrine belle et très musculeuse, les yeux gris
bleus, les cheveux rasés. Un vrai macho, certainement assez fort pour me
défendre contre les pimpes. Avec lui je n'aurai rien
à craindre. Il avait une bosse dans son pantalon. J'étais tant friand d'un bec,
il y avait si longtemps que j'avais dû y
renoncer. La salive se formait dans ma bouche, quand je m'imaginait suçant ce
bec. Et comment cet bite entrait dans mon cul qui avait été tellement délaissé
ces derniers mois. Je m'approcha du type, le regarda de mon regard désireux lui
offrant ma bouche légèrement ouverte, en caressant de la paume de ma main la
bosse ou son bite devint rigide. Mais je
ne m'était pas douté que je puisse
rencontrer un hétéro complexé. Pendant que la paume de ma main le prit par la
bosse et je tendais ma bouche pour qu'il puisse m'embrasser, il se rebiffa et
siffla. Et tout à coup tout un gang de types hirsutes rasés formaient un cercle
autour de moi, les matraques élevés.
"A bas la pédale", qu’ils criaient. J'essaya de fuir mais ils
me barraient le chemins. Ils me tapait partout, me tiraient les cheveux.
Lorsqu'ils avaient ouvert mon pigeonnier et tirait avec leurs doigts barbares
sur mon bite, je réussit enfin à m'enfuir en passant sous leurs jambes. Je
courait, pour leur échapper, tout droit devant moi sans regarder ni a droite ni
à gauche, mais bientôt je sentait leur haleines directement derrière mon
épaule. Et ça se passa comme cela devait se passer. Je ne vis pas que l'étage
était fini. Je trébucha sur le petit mur qui finit l'étage, perdit le sol sous
les pieds et me précipita d'un étage. Tout me faisait mal. Je ne pouvais me bouger. Là où mon pied
s'était heurté au mur, je saignais. J'entendis les autres s'approcher
bruyamment. Me voyant giser immobile dans une étang de sang, ils me croyaient
mort. Tout d'abord leur chef voulait débander avant que la police vienne. Mais
un long type, tout en cuir habillé, la cigarette aux lèvres, se moquait de lui,
le traitait de couarde, laissant mon corps là sans me fouiller. Rigide j'étais
couche pendant qu'ils délibérèrent. Finalement le long type s'étant déjà
agenouillé et ayant commencé à ouvrir mes pantalons il ne voulait pas avoir
l'air d'être moins courageux que l'autre, m’arracha les pantalons, y trouva le
petit sachet ou j'avais mon argent. A ce moment il y avait un bruit de moteur
et de pneu grinçants. Ils me laissèrent, prenant le sachet et déambulant la
pente. Longtemps après je n'osa pas me bouger. J'entendis la voiture monter
jusqu'à un étage en-dessous et se garer. Je me sentit les membres avec mes
mains. Heureusement rien de cassé. Mais l'argent était loin. J'étais étendu sur
le béton au milieux des flaques de benzine. Je pouvais me lever , vraiment rien
était casse. Je stoppa le sang de ma plaie avec son mouchoir. Me dirigeais du cote de la voiture. Dans la
voiture il y avait un long maigre avec une moustache. De toute évidence il
s'agit d'un type à la reserche d'une gazelle. Il me
scruta et me fit signe de monter. Dans la voiture ses mains mes fouillèrent. Je
me laissais faire. Mais je dis, profitant de mon âge ou plutôt de mon aspect.
"Je me suis enfui de l’homme qui m'avait prit. Donnes-moi une gîte pour
cette nuit." Il me prit à la maison, il avait un vendant des chiche-kebab
arabes quelque part dans le quartier arabe. Directement après notre première
nuit, je réalisa que je lui plut beaucoup. Mais ceci je le savait, que ceux qui
aimaient les hommes aimaient mes formes. Et comme moi j'aimais aussi les
hommes, j'étais plus agréable qu'un hétérosexuel qui devait sortir avec des
amants pour subsister. Enfin, je su bientôt comment obtenir ce que je voulais
de lui. Il vit que je lui servit, j'étais un peu sa petite boniche pendant la
journée et son amant pendant la nuit. Il n'était plus très jeune mais je
restai, parce qu'il avait vendu son stand de chiche-kebab avec lequel il avait
fait une fortune après avoir émigré ici depuis le Maroc il y a 35 ans. Il
voulait retourner chez sa famille au Maroc, et ceci me rapprochais de Rome où
étais José. Et il était tellement amouraché de moi qu'il me prit avec lui
jusqu'au Maroc. Mais là nous n'étions pas longtemps ensemble. Il me mit à la
rue. Un oncle de lui qui était imam le décida à faire un pèlerinage à La Mècque. Et pour
cela on devait être pure et surtout on n'osait pas avoir d'amitié masculine. Il
me chassa et j'étais dans la rue quitte à me trouver un nouvel amant pour
pouvoir subsister. Parce que pourrais
faire d'autre dans se pays où je ne connaissais pas la langue, ou il y avait déjà des milliers de chômeurs que de
vendre mon corps qui lui au moins étais beau et désirais. Mais j'étais un
greenhorn. Je ne savais pas que dans ce pays l'homosexualité était défendue sous
peine de bâtonnades. évidemment qu'il y avait des marocains aussi bien que des
touristes étrangers qui étaient friands de chair masculine, jeune de
préférence. Il ils ne se disposaient jamais, ne le faisaient que très
discrètement. Evidemment aussi dans les souks où il y avait la clientèle et le
turnover. Moi je le fis ouvertement comme je l'avais fait à la maison. Je
gêna bientôt les religieux mais aussi des pères de familles
qui craignaient pour leurs garçons. Tout au début je dus bientôt fuire. Toute
une bande de marocains énervés me suivirent. Mais je fus rattrapé dans une
impasse et bâtonné jusqu’à ce que je restai couché là comme mort. Une vielle
mendiante me guérit par piété mois, demi mort. Un paria. Mais elle était paria
elle-même. Elle me soigna ce qui dura longtemps et des signes extérieurs et
intérieurs de cette bâtonnades me sont restés jusqu’à présent. Aussi quand
j'étais guéri je pu vivre chez elle. Elle m'apprit à mendier. Elle m'apprit
aussi les différentes spécialités de s habitats du souk. Bientôt je
recommençais la vente de mon corps mais discrètement. Lorsque la vieille mourut
de vieillesse cela n'était pas une catastrophe. Avec les deux tiers de ce que
la vielle me laissa je lui paya une tombe et un enterrement. Avec le reste je
m'achetais une jaquette moderne qui me plaisait. Et je continua à me gagner a
vie et mettre de l'argent de côté pour pouvoir continuer sur Rome. Seulement
avec ce que je gagnais cela pourrait durer très longtemps. Mais là je
rencontrai Hassan. Hassan m'avait toujours plu. Il se traîna souvent à côté de
moi. Si j'avais su qu'il me désirait, lui aussi, comme moi je le désirais, Mais
nous finîmes par nous rencontrer. Hassan avait profité d'un moment où j’étais
indisposé et lorsque je faisais pas bien intention me vola ma belle jaquette Armani avec toutes
mes épargnes cousus dedans.
Hassan
avait eu un mauvais moment. C'était un joli garçon aux grands yeux bruns
rêvant, au corps svelte, aux cheveux noir tout frisés. Il portait des pantalons
longs, tachetés, un tea shirt
aussi tâché. Il savait comment se faufiler entre la foule. Il avait dû se tenir
prêt pour le vol. Muhammad le moustachu lui avait indiqué une cargaison en
train de venir. Une touriste blonde avec une sacoche. On avait bien vue qu'il y
avait une belle jaquette et un porte-monnaie bombé dedans. Ali connaissait un marchand qui lui achetait les habits usés
des touristes que les marchands ambulants revendaient. Un touriste avec une barbe blanche, avait vu
Hassan se faufiler avec sa sacoche et criait comme un fou"Au voleur, au
voleur." Quel fou. Ali Baba se sentant comme héros. Maintenant il pouvait
donner sa sacoche à Ali et il pourrait coucher pour cette nuit dans un endroit
sec, sur et tranquille. Il se faufila entre les autres dans les ruelles. Mais
il ne se rendit pas compte que Daniel le suivait, se faufilant. Il avez suivi
ce beau gosse, dont il était tombé amoureux depuis le matin. Il avait vue,
caché derrière un carrefour, comment Daniel avait donné furtivement un baiser a
Muhammad le moustachu, c'était agenouillé, et lui avait léché le bite. Vite,
furtivement, sans plaisir. Mais il savait, comme d'une inspiration, que ce
garçon aimait les garçons. Son air de regarder quelqu'un qui lui plaisait, sa
gentillesse. Une fois aussi il l'avait vu pleurer, déçu d'avoir été roulé. Il
s'était approché pour lui aider à porter son chagrin. Mais l'autre s'était
enfuit. Il ne pouvait pas le rejoindre. Mais il lui restait dans la tête. Un
garçon qui montrait ses sentiments, pleurait! Il devait être très sensible.
José avait aussi été si sensible et l'avait aussi montré envers les autres.
Daniel avait appris de lui de montrer ses sentiments aussi. Ce garçon devait
être comme José. Daniel avait tant envie d'un ami et ce gosse arabe lui
plaisait tant. Il avait aussi besoin d'un gîte où loger. Après la mort de la
vieille qui l'avait soigné il s'était nourri en se vendant furtivement surtout
à des touristes, mais de temps à temps aussi à des arabes de la classe riche
qui avaient le goût du garçon mais ne pouvait montrer se goût. Ces gens étaient
gras, riche, souvent pas très attrayants. C'étaient pas des amants qu'il aimait. Il le
leur faisait pour se gagner la vie. Il fallait toujours le faire très
furtivement. Il avait un œil pour les gens qui cherchaient se genre de
soulagement, connaissait les signes qu'ils faisaient entre eux. Il fallait être
très circonspect pour ne pas être attrapé. Car ce n'était accepté ni par la
société ni par l'église. L'on accepta que certains éléments de la société qu'on
traitait comme des parias firent ce travail pour des membres de l'aristocratie, de la
bourgeoisie aisée, du clergé et aussi pour des étrangers, des gens d'affaires
ou des touristes aisés qui apportaient des devises. Mais on ne l'acceptait pas
quand s'était un plaisir. Et on punissait en les prenant à la roulette des
garçons qu'on y attrapait. Il leur
léchait vite leur bite ou se
laissait pénétrer dans un coin et ne recevait en échange que trente dirham et
quelques. Et quand il arrivait qu'il désire plus le client le chassait le menaçant d'appeler la police. Il n'osait
certainement pas prendre le risque d'être interrogé par la police, car les
arguments d'un gosse étranger sans passeport ni visa ne compteraient rien à
côté des arguments d'un touriste. Ils l'useraient comme exemple pour faire peur
aux autres, par exemple des bâtonnades sur la place publique et renvoie du
pays. Retourner en Amérique alors qu'il voulait rejoindre José à Rome! Il ne
pensa plus à Ramon car celui-ci ne voulait certainement rien savoir de lui puisqu'il
l'avait volé! Il essaya d'argumenter avec le client, mais lorsque celui-ci
commença à gueuler, il s'enfuit. Avec les quelques dirham qu'il avait reçu il
ne pouvait pas se payer un gîte. Il couchait n'importe ou dans une ruelle
faisant bien attention de ne pas re dans le domaine de quelqu'un d'autre. Avec
les quelques dirhams il pouvait de payer de quoi manger. Le reste il
l'épargnait car il vivait de peu. Son seul luxe pas très réaliste était sa
veste Armani où il gardait aussi ces épargnes. Il faisait usage des bains turcs
quand le peuple pouvait les user gratuitement, ce qui était en général deux ou
trois fois par semaine, et des possibilités de lavage dans les mosquées, car il
était important dans son business d'être toujours propres ongles bien soignés.
Mais il devait faire attention à son argent et à sa veste. Et ce gosse avait
réussi à lui dérober sa jaquette alors qu'il s'était permis une assiette de
lentilles chez le vendeur ambulant et était en train de manger. Il l'avait
bousculé et lui avait arraché la jaquette qu'il portait lancée sur une épaule.
Mais il avait réussit à le filer et lorsqu'il étaient dans une petite ruelle
presque déserte, lui sauta dessus. Il y eut un lutte, une fois l'un était au
dessus de l'autre une fois c'était le contraire. Mais une fois qu'il s'était
établit sur l'autre, il sentit le bite de l'autre se raidir tout comme le sien.
Il le regarda, tout à coup l'autre lui pressa sa bouche sur la sienne, et dans
un instant de perte de tension l'autre réussit à se faufiler de dessous de lui
et reprit sa course. Mais Daniel lui sauta de nouveau dessus, les deux bras
autour du cou et lui chuchota dans l'oreille: "Je t'aime, couchons
ensemble et tu peux garder mon argent." L'autre le regarda, se petit
noiraud aux yeux bleu lui plût. Mais il ne se fia point à lui. Tant de fois on
l'avais égaré et après battu. Aucun homo peut se fier à l'autre, ils se
comportent comme des animaux sauvages toujours suspectant l'autre. Il posa sa
main sur son pigeonnier, c'était un beau bite bien raide. Mais il était sur le
qui vive, prêt à déambuler au moindre signe qui ne lui plu pas. Il le prit par
la main. "Couches-tu quelque part." Daniel ne répondit pas.
"Viens chez moi, là-bas c'est sec et sûr." Comme Daniel n'avait rien
d'autre, ni argent, ni gîte, il le suivi. Il lui tomba dessus, l'embrassa, se
mit à genou, lui lécha son bite se mit contre le mur et se laissa pénétrer. Il
pleurait, c'était si longtemps qu'il n'avait éprouvé quelque chose d'aussi
beau, la dernière fois avec José. Ils s'endormirent l'un tenant l'autre. Mais
au milieu de la nuit Daniel se réveilla. Il était seul. Hassan l'avait quitté. Il
pleurait. ne pourrait-il jamais acquérir l'amour de Hassan. Il se levait pour
le chercher. Mais il avait le sentiment que quelqu'un le suivait dans la nuit.
Il s'arrêta brusquement. Hassan lui tomba dessus. Il le prit par les bras, ce
jeta à son cou. "Viens de nouveau. Je
suis comme toi. Tu peux te confier à moi. Allons dormir ensemble de
nouveau. J'ai vraiment envie." De nouveau ils étaient couchés l'un à côté
de l'autre. Ils tombèrent amoureux l'un de l'autre mais il y eut quelques
escapades encore jusqu'à ce que la confiance était établie entre eux. La
journée Daniel fut intégré dans la bande. Il s'adapta aux vols et devint l'un
des meilleurs voleurs et pic poquets. La nuit ils se retiraient ensemble. Mais
il y eut des tensions entre lui et Muhammad. Et lorsque Abdulhah joignis la
bande, celui ci découvrit leur secret et ils durent craindre pour leur vie. Ils
se sauvèrent et seulement à Marrakech ils se sentirent en sécurité.
Ramon
est à Marrakech. Toute une semaine il a passée parcourant les souks de Fès.
Partout il a demandé après Daniel. Personne ne le connaissait. Enfin il a
rencontré un long type hirsute au crane rasé. Celui-ci le regarda d'un regard
malveillant. Il dit qu'il ne connaissait pas de Daniel. Mais Ramon était sur
qu'il mentait. Il décida de revenir jour après jour et de la travailler. Enfin
le type louche dit qu'il y avait eu un Daniel mais qu'il était parti sans dire
où il allait. Ramon n'arriva pas à en sortir plus. Mais le soir suivant il se
promena de nouveau dans le souk. Toute la journée il avait parcouru les postes
de polices. Personne n'avait entendu parler d'un garçon comme il le décrivit.
Même, après avoir demandé tant, on devenait suspect. Donc, lorsqu'il se promena
tout déconcerté, tout a coup un jeune garçon aux cheveux blonds et pull-over
lui rentra dedans. "M'sieur j’sais quelque chose
de Daniel. Combien tu paies." "Cent Dirhams, non 200" "OK
200. Je te donnes dix maintenant et le reste quand tu me l'aura dit." Le
gosse veut marchander plus. Alors Ramon lui donne dix et s'en va." Le
gosse lui court après. D' acc, vois moi lors de la
prière de ce soir devant la mosquée de la ruelle Sidi Beni. » Ramon doit
demander ou c'est. Lorsqu’il arrive, nulle part le gosse ! Probablement
qu'il a perdu les dix DH. Mais lorsqu'il s'en va, tout à coup un gosse lui
court dedans le tire par une manche. Dans une autre petite ruelle. Déserte.
Quelqu'un lui tombe dessus, le tape. Il réussit à se défaire, court s'enfuyant,
et alors il trébuche et tombe directement dans les bras du gosse au pull vert.
Tombé celui-ci lui chuchote dans l'oreille: "Il est parti pour Marrakech.
Demande la-bas Ali Malouk, peut-être qu'il sait où il est." Ramon et
tellement content. Il a l'impression que le gosse joue de beaucoup en lui
donnant la nouvelle. Il lui glisse les 190 Dirham avec une carte de visite.
"Merci pour ton aide. Si toi tu as besoins d'aide, va chez Said Barras et
demande. Je t'aiderai en tout cas." Et déjà le gosse a empoché argent et
carte de visite et a disparu. Il entend l'autre gosse et s'enfuit aussi au galop.
Il est
à Marrakech. Ali Malouk a perdu toute trace de Daniel ou fait semblant. Il
semble y avoir aucune chance de le retrouver. C'est le soir. Il y aura un
orage. Des nuages noirs se sont élevés au ciel. Ramon a fait tout le tour Du
Souk de Marrakech. Pas de Daniel. Il est a bout de forces. Les larmes lui sont
aux yeux quand il pense a José qui attend tant son Daniel. Alec a la diarrhées
et dois rester à l'hôtel. C'est pourquoi il est allé seul chercher cet enfant,
qui à fuit pour de rien. C'est presque impossible dans cette cohue. Il y a des
rafales de vent. Elles emportent des stand du marché ouvert et tout à coup la
pluie tombe. Ramon se retire sous une arcade du souk ou il y a un toit. Il
regarde autour de lui et ne fait pas bien attention. Il sort de sa poche son palmtop pour noter quelque chose. Tout a coup le palmtop lui est arraché de la main. Au dernier moment il
voit un petit gosse arabe, en Djellaba qui court a la direction opposite de la
place avec son palmtop dans la main. Il le suit.
Disparaît dans les dédales des ruelles ou il ne se connaît pas. Il le perd,
mais par une chance exceptionnelle le retrouve dans un carrefour. Le gosse s’arrête. Ramon se cache derrière un
mur. Le gosse s'approche d'un jeunot aussi en Djellaba. Ramon regarde bien et
retient son souffle. Quelque chose lui dit que sa pourrait être Daniel. Au
début Ramon ne le reconnaît pas. Mais il descend le capuchon pour mieux parler
et Ramon l'a directement devant lui. C'est le visage de Daniel bruni et comme
un arabe. Ramon saute dans le carrefour, saisi Daniel par les épaules. "Ne
court pas, Daniel, c'est moi Ramon." Daniel n'a pas compris veut se défiller. Mais Ramon
tient fort. Tout un coup il reçoit un coup sur les épaules d'un objet
dur. Cela fait mal, il se retourne surpris, lâche sa proie. Daniel
se sauve mais Ramon a pris l'autre qui lui a donne le coup par les deux
bras. il le presse au mur, le tenant des deux bras, essayant de lui dérober le palmtop. Mais il a déjà passe le palmtop
a Daniel. Furieux Ramon donne une gifle tout en le pressant. Et tout a coup il
sent le bec de l'autre se raidir. Ramon s'excite aussi. Il a pour se gosse, au
gros yeux bruns de gazelle une soudaine envie. Il lui presse sa bouche sur sa
bouche, l'embrasse. Le gosse essaie a se défaire mais devient de plus en plus
tranquille. Ses mains touchent la bosse dans le pantalon de Ramon. C'est fait,
il sont l'un contre l'autre, se tenant bien fort, s'embrassants bien. Et sont
dérangés par Daniel qui est retourné pour essayer à sauver son ami. Maintenant
tout une foule est autour d'eux. Ramon sussurre dans
l'oreille de l'autre: "Je te veux. Tu es tellement joli." Puis:
"Séparons nous et disparaissons avant que la police arrive." Mais le
gosse arrive a se défaire de lui, lui arrachant sa montre du bracelet. Il court
après Daniel, Ramon à leurs trousses. Soudainement le gosse trébuche, Ramon
pense pardessus une jambe tendu par un
passant, un gros arabe hirsute et chauve assit sur un tabouret devant une
boutique de cuivre. Ramon réussit à le rejoindre. le saisit. Il le tire dans
une petite ruelle presque déserte. "Espèce de fou," il lui susurre
dans l'oreille. "Si tu couches avec moi tu en auras des dizaines de ces
montres-là et un toit ou coucher." Le gosse le regarde de ces grands yeux
"Qui me dit que tu dis vrai." Ramon ricane: "Il faut me croire.
Je suis Ramon le père de Daniel ton ami voleur. Emmène moi chez lui." Mais
tout à coup il y a un grand cris, Daniel lui tombe dessus, l'embrasse. Ramon
l'écarte. Daniel s’ébouriffe. "Tu m'en veux. Je t'ai volé de
l'argent." Il n'aurait pas dû le dire, car Ramon ne s'en est pas même
rendu compte. Et ce n'est pas ce qui le tracasse. Il embrasse Daniel. Sur les
joues. Il n'est tout simplement plus tant attiré par Daniel, maintenant qu'Il a rencontre ce gosse arabe, il n'a plus que lui en tête. Ramon est
très impulsif, pas comme Thierry. Il veut jouir de celui lequel il aime pour le
moment. Demain ce sera autrement. Il faut dire quelque chose. Il dit: "Crois moi, Daniel, l'argent ne
compte pas. Je t'aime. Et surtout José est tout en pleurs comme il a entendu
que tu t'étais enfoui. Venez tout les deux avec moi à mon appartement. Un
appartement? Depuis quand Ramon a-t-il un appartement à Marrakech. Tout en
marchant vers la grande rue ou il y a les taxis, Ramon explique. "C'est près
du golfe. Mon ami Yves Saint Laurent me l'a prêté. Je n'aime pas descendre à
l'hôtel. C'est trop voyant. Yves à les mêmes goût où à peu près que moi. Et
nous nous connaissons intimement aussi. Enfin pour un tout petit moment. Car
crois moi, je n'aime que toi, mon ami. Comment t'appelles-tu?"
"Hassan." Oui Hassan, bien-venu dans le sein de la maisonnée de Ramon
Gandarian. Tout à coup il sont accostés par un touriste avec barbiche blanche,
cheveux gris. Il se précipite sur Hassan. Hein c'est toi le complice du jeune
aux cheveux clairs et pull-over vert. Hassan essaie a se défaire de ce fou.
Ramon le prend par le bras. "Tranquilles-toi, Ali Baba" qu'il dit.
c'est mes enfants. Le touriste le regarde d'un air ahuri. "Que faites vous
par ici?" Tout à coup, il regarde Ramon avec de grands yeux fixes. Brun.
"Vous êtes l'écrivain Ramon Gandarian si je me trompe. Et selon mon livre
vous devriez être à Lutry en train de rendre une visite à moi et David."
C'est maintenant à Ramon d'être surpris.
"Enfin oui, vous connaissez mes livres. Mais ce n'est pas une raison pour
vous moquer de moi en faisant de moi une de vos créatures. D'abord. Qui êtes
vous?" Il le regarde de plus près. La cinquantaine, grisonnant, une
barbiche. "Mais c'est Thierry Lachaux. Que faites vous ici sur mes traces.
Vous devriez être à Lutry, au chômage. Vous m'avez volé David" Ils sont
arrivés à la grande artère. L'avenue Mohammed V ou semblable. Ramon appelle un
taxi. "Venez avec moi, nous pourrons en parler plus à l'aise. Mais
emballez votre appareil photo pour l'amour de Dieu. Sinon vous l'aurez bientôt
plus. Thierry se rend compte qu'il portait son appareil tout le temps à la
main. Il le met dans son sac. "Si je me rappelle bien, dans le fax, tu
m'avez tutoyé. Je viens volontiers avec toi. Mais d'abord passons à l'hôtel.
David est dans le bar de notre hôtel. Il
a découvert une nouvelle bande de Jazz d'ici qu'il dit. Pour moi cette musique
est plutôt ennuyante. C'est pour cela que je suis allé faire un tour aux
souks." Ramon est moqueur. "Probablement, il a découvert le
whisky." qu'il dit. "Je le
connais celui-là et n'aie aucune envie de le revoir." Thierry le regarde
d'un air moqueur. "Et tout à l'heure tu viens de me dire que je te l'avais
volé. Je crois qu'il te vaux plus que tu veux me le faire croire. Et en plus,
lui me parle de toi dans ses rêves." "Même dans ces rêves" A
l'idée que quelqu'un puisse être aussi épris de lui, Ramon est tout amadoué de
nouveau. Il a des larmes aux yeux. Il pourrait
embrasser tout le monde. Mais le taxi attend. Le chauffeur est nerveux, leur
crie par la fenêtre d'entrer enfin et veux déjà repartir. Daniel rentre vite
dans le taxi, tirant Hassan et Daniel derrière lui. Thierry se place devant.
Méchamment Ramon veut déjà lui dire qu'il ne le prend pas avec, mais Thierry
est déjà assis. "Hôtel Atlas " qu'il crie. Ramon bouilli
intérieurement. Il soupire . Il s'est déjà réjouit pour une heurette seule avec
se joli Hassan et voilà que tout le monde lui pleut dessus. Fi les bonnes
manières. Le plaisir est ce qui vient avant chez lui. Sa maxime a toujours été
"Amuses toi et laisse le aux vieilles tantes grincheuses d'être
poli." Mais en somme il est toujours trop poli et se gâche la vie. Alors
que le taxi se faufile entre la foule, klaxonne, our
pouvoir passer, il caresse le pigeonnier de Hassan avec sa main gauche. Dans
les étroits pantalons jeans une bosse se forme où d'après ce qu'il pense se
trouve et présente sa jolie bite qu'il ne connaît même pas. Son bras droit
passe derrière le cou et les épaules du joli garçon. Le taxi prend un virage à
droite, Daniel se laisse tomber sur Ramon, avec son corps svelte il se frotte à
lui. Mais Ramon à profité de l'occas pour tirer le
visage de Hassan à lui et lui presser sa bouche sur sa bouche. Les deux langues
se caressent, ils se regardent bien au fond des yeux alors que la main de Ramon
ouvre fiévreusement le pigeonnier qui de toute façon était déjà à demi ouvert
et caresse le bout rouge foncé du bec. Il s'est bien raidit et tout le corps de
Hassan tremble. Ramon ne peut plus attendre. Il penche la tête, suce cette
queue qui le tente, sentant un peu ce goût si normal de l'urine mélangé au
sperme qui déjà se forme sur cette jolie pêche. Son bite encore emballé dans
ses pantalons se raidit et il jouit sous les caresses de la jambe de Daniel. Il
est au septième ciel. La portière s'ouvre, une voix joyeuse "Ah voilà de
nouveaux Ramon à son travail favori." David est là riant de par tout son
visage, le chauffeur de taxi d'un air maussade à côte de lui. Quel verset du
coran va-t-il réciter? Il faut lui clouer le bec, et pour ça il n'y à qu'un
moyen possible. Il se relève, sort un billet de 20 dirhams. Back to earth, un
plongeon dans l'eau froide. Il relève sa tête tout en tenant le pif de Hassan
bien fort dans sa main, sourit à David.
"Emballe tes affaires, nous continuons jusqu'à ma modeste gîte dans
la palmeraie. "Chez Yves" ça s'appelle." Il dit en riant
"Piscine privée, service de chambre compris, golfe à côté." David
rit: "Du service de chambre tu n'en as pas besoin. Tu te te le procures tout seul. Tu ne perds pas une minute.
Jamais fatigué, il me semble." "Fi, de tes méchants commentaires.
Nous nous parlerons plus tard." Mais il sourit, tout en travaillant le
bite de Hassan qui s'excite de plus en plus, il tend son visage vers David, l'embrasse.
"Je suis tellement heureux de te revoir. David. Et aussi de connaître
Thierry qui t'écrit de ces lettres d'amour à amadouer une montagne."
Thierry est à côté de lui, bouche-bée. Il ne savait pas que son amour
comprenait le français. Il regarde David d'un air de reproche. "Tu aurais
pu me le dire, que tu parles le français aussi bien. Et moi que me tord la
langue à te parler de cet langue de cow-boys." Maintenant Ramon rit:"
Vois-tu mon fils, voilà ton pigeon. Tu ne fais que commencer à le connaître.
C'est lui qui m'as séduit et a fais de moi le débauché que tu vois devant toi.
Garde-toi de lui." Thierry rit aux larmes. "Mais tu m'as pas l'air de
le regretter beaucoup." Il bégaye entre les rires. "Vous êtes comme
deux tourtereaux qui se chamailles. Mais au fonds vous vous aimez." Ramon
ne sait que dire. Faut jamais tenter à convertir les pêcheurs quand on est soit
même pêcheur de conscience.
Said
Je
suis Said. Le septième fils du teinturier Muhammad. Entre mes collègues je suis le plus petit.
J'ai des boucles noir et sous ma chevelure deux yeux bruns formés en amandes
Comme mon père a 14 enfants, et moi je suis le septième fils, il n'y avait
jamais beaucoup d'argent chez nous. L’aîné et le second aident dans la
teinturerie de mon père. Nous devons regarder à
ce qu'il y ait de l'argent. Pour pouvoir joindre les deux bouts. Au début
quand j'étais très petit, je gagnais bien en mendiant. Je rapportais l'argent à mon père mais bientôt j'en
utilisai une part pour moi même. Je fis un apprentissage chez mon père, dans sa
tenturerie. Mais mon frère aîne voulait hériter de cet tenturerie. Il me vit
d'un mauvais oeuil. Je rencontra un garçon plus âgé, Mosé. Comme mon père
m'avait quelquefois prit sous ses draps, j'eus le goût de autres garçons. C'est
pourquoi mes frères et sœurs ne voulurent plus rien savoir de moi. Ils
raccontèrent tout à mon père et il me ficha dehors. Le garçon que je connu
aimait aussi jouer avec moi. Il m'apprit comment l'on pouvait se gagner
l'argent en débarrassant les touristes de leurs objets inutiles. On pouvait
vendre ces objets chez Ali le louche et on recevait un peu d'argent et tout
marchait assez bien. Nous le faisions le soir après le travail. J'avais trouvé
du travail chez Ali, qui est lui même une bête noire chez les teinturier. Mais
je gagnais très mal. Je pouvais bien utiliser un petit peu d'argent de poche.
Tout
alla assez bien jusqu'au jour ou Ali Baba nous vit. Tout avait tellement bien
fonctionné. La chaîne était formée. Hassan avait sifflé, je me postais sous un
portail. Un barbu blanc passa et me regarda , moi, le petit garçon au boucles
noires avec la chevelure lui tombant sur les yeux, le pull vert trop grand, les
yeux brun en amandes. Il me regarda trop fixe, je pense qu'il était tombé
amoureux de moi. Je tendis ma main afin de mendier quelques dirhams. Mais
l'avare ne me donna rien. Et après le sifflement de Hassan. Ali Baba s'était
déjà éloigné, je courus chez Hassan, prit le sac de cuir qu'il me tendit et
repassa près de Ali Baba. Celui-ci me reconnut avec mon trop grand sac de cuir
noir de touriste et l'imbécile cria fort en français "Au voleur."
C'était l'enfers, tous les marchands me coururent après. Heureusement que
Hassan l'avait remarqué, il couru à côté de moi, me prît le sac des mains et
tout le monde le suivit. Mais moi je n'étais pas en sécurité. En courant le
long d'une ruelle déserte j'entendis des pas derrière moi - la police. Que
faire. Je me fis tout petit, me pressa contre le mur d'une ruelle. La police
courut le long de la ruelle sans me voir. Je me mis à courir dans la direction
inverse. Mais bientôt j'entendis le halètement des policiers derrière moi. Que
faire. Soudainement je me rendis compte que j'étais dans une impasse. Devant
moi rien que des murs et des portes. Mais tout à coup une porte s'ouvrit. Je
voulus entrer. Mais un garçon noir avec des cheuveux noirs et des yeux bruns
fonçés en amande était sur le seuil. Je frémis, stoppa. Il me fit un signe de
la main d'approcher. Je n'avais pas le choix. La police était directement
derrière moi, juste derrière le tournant, je les entendais souffler. J'y
rentrerais et si c'était un guet-apens je saurais bien me battre. Elle leur
coûterait chère, ma peau. D'un bond je me précipitais dans le trou noir
derrière la porte. La porte se ferma. Le gosse européens me fit signe de
rentrer dans l'armoire derrière à la parois. Je me cachait sous les vêtements.
J'entendis avec le cœur qui éclata presque dans mon corps comme on tapa à la
porte. Quelqu'un ouvrit. Mais ce n'étais pas le gosse, car une voix de femme
cria: "Qu'est-ce que vous voulez." On entendit une voix masculine qui
bégayait. "Excusez moi, nous voulions pas vous déranger." Et la femme
qui leur criait: "Vous l'avez fait. Mais ne me regardez pas trop, car mon
mari est en-dessous. Il n'aime pas que des étrangers me regardent." Et
elle cria: "Hassan!" Et on entendit un juron et un clic comme un revolver
qui était chargé. Mais bien vite le policier dit. "Laissez. Nous partons.
Excusez nous de l'intrusion." La porte ce ferma, des pas traînants
s'éloignèrent. Tout était tranquille. Quelqu'un ouvrit l'armoire, chuchota:
"Viens, sors maintenant. L'air est sur." J’écartais les habit,
regarda furtivement dehors. C'était le même gosse aux cheveux bruns clairs
frisés, au yeux bruns en amande. "Sors, c'est sur. Nous partons sur le
champs. Habilles-tu avec cette pèlerine et met le capuchon. Personne ne te
reconnaîtras. On pensera que tu es ma mère." Je le regardais mieux.
C'était le même type qui m'avait suivis depuis quelques jours. Je ne savais pas
pourquoi et il me fit peur. Mais maintenant il me sourit. Je me repris. Je
réalisai que je tremblai comme une feuille dans la bise. Bien vite, je me
repris, me tenais tout tranquil. Il sourit, me dit. "Tu peux te fier à
moi. Je t'aime. Il y a belle lurette que je te suis et que je rêve de
toi." Il me regarde fixement. Et tout à coup il me donne un baiser sur la
bouche. Je retins le souffle pendant que je sentais sa main me tenter le
pigeonnier. Je me raidi sentant sa main et je fus déjà tout à lui. "Je
suis comme toi, J'aime les garçons. Et surtout quand ils sont beau comme
toi." Je voulus réclamer. "Chut ne dis pas des choses que tu ne crois
pas toi-même. Je t'ai vu, avec la grand perche à barbiche. Et en plus je t'ai
sauvé la vie. Tu peux bien me rendre un petit plaisir qui te fera plaisir à toi
aussi. Il me déshabilla, me suça le bit, me caressa finement et je vint sous
ses doigts experts. Et il me lança la soutane que je mis. Je le suivi dans la
rue. Jusqu'à un hôtel. Nous rentrâmes furtivement, par une petite porte de
derrière. Une fois à la chambre nous nous déshabillâmes et nous aimâmes à
nouveau. Cette fois-ci je rentrais en lui rentrai en moi. Et c'était tellement
beau. J'étais complètement exhaussé. Je m’endormais dans ses bras, fatigué et satié. Je me réveilla le matin du bruit de la rue. Il
venait de sortir de dessous la douche, et se
mettait à genoux sur le lit, et me regarda avec un air d'amoureux. Il
était vraiment beau comme un ange, avec ses yeux bruns, ses cheveux brun son
corps svelte, un grand diamant dans son nombril et une boucle pendue à
l'oreille gauche. Un moment je me demandai si j'étais mort et au paradis chez
un ange. Mais je me ravisa lorsqu'il me donna un baiser sur la bouche et je me
raidi de nouveau étant caressé par ses doigts fin et blancs aux jolis ongles
bien soignés. Encore une fois nous nous embrassions, faisions l'amour ensemble.
Je n'ai jamais pu le faire tant de fois mais avec lui tout est possible. Et
pourquoi était-il dans mon chemin et m'a t sauvé la vie. Je lui demande:
"Comment t'appelles-tu et pourquoi m'as tu aidé à échapper. Que veux tu de
moi?" Il me dit: "Voilà beaucoup de question. Mon ami m'as quitté
hier. Même ses parents ne savent pas où il est allé. Tu es venu comme un ange à
temps. Je m’appelle José. Je gagne mon argent comme musiciens pour les
vacances. Veux-tu venir avec moi." Et il me montre un violon en ouvrant
l'étui posé contre le mur. Je dis: "Je ne joue aucun instrument. Je ne vois pas comment tu peux faire quelque
chose avec ce truc." Il me répond: "Si tu ne m'aimes pas, tu peux
t'en aller." Je commence à pleurer. Je ne peux plus retourner chez ma
bande. La police me cherche et il ne me veulent certainement plus. Je perds mes
nerfs. Que dois-je faire. Si j'accepte, je suis à sa merci. Mais quelles autres
possibilités ai-je?" Il me prend dans ses bras, m'embrasse. "Ne
t'énerve pas, mon chéri. Ali? "Non, Said." que je lui répond.
"Ah, enfin je peux t'appeler de ton nom. Je t'aime Said. Et tu ne dois pas
avoir peur de moi. Je ne te ferai rien." Il me regarde. Il semble se
demander si il peux me dire plus. Enfin il se décide. Il dit: "Je suis ici
au Maroc pour chercher un ami qui a disparu. C'est un petit noiraud bouclé avec
des yeux bleus. Il s’appelle Daniel." Evidemment que je l'ai vu. Je le
connais. Il est parti pour Marrakech avec son ami Hassan. Puis-je le lui dire.
Je ne savais pas que Muhammad le lui avait déjà dit. Mais je le lui dit quand
même. Il me dit: "J’étais ici avec un autre ami. Il est parti, m'a aussi
volé de l'argent. Veux-tu prendre sa place. J'ai besoin d'un ami et je t'aime.
Tu ne dois pas jouer d'instrument. Simplement te promener avec le
chapeau." C'est plus que ce à quoi je m'attendais. Surtout maintenant que
Hassan est parti avec Daniel. Qu'ils sont quelque part dans un Souk à Marakech.
Ce José est beau, je l'aime. Comme il dit
il m'aime lui aussi. Je le regarde de de côté de cet air déçu que je peux
prendre quand je veux amadouer un amant. Je lui demande: "A la fin, qui
aimes-tu? Moi où ce Daniel? Parce qu'il faut que tu te décides!" Il ne
repond rien, sort en claquant la porte. Je m'étend sur mon lit et dors. Enfin,
je voudrais bien. Mais José ne me sort pas de l'esprit. Je l'aime déjà. Mais je
ne veux pas succomber pas une petite femelle. Le matin, le yeux rouge une nuit
passé en ensomnie je me rend à mon travail. Je le fais très mal. Je n'arrive
pas à sortir José de mon esprit. Que peut-il faire maintenant? Je fais une
faute après l'autre. Finalment, après que j'ais ruiné une demie douzaine de
peaux, mon chef s'énerve. Il me fout déhors. Et en -somme cela me fait rien.
Pourquoi. Je sors de la fabrique d'un air content. Et qui m'attent devant la
porte? Devinez? Vous ne le sauraient jamais. C'est José. Enfin celui qui se
nomme José. Je ne lui dit rien. Mais il sent que je ne me portes pas bien. Il
me prend par la main et nous allons boire une bière chez Kaid. Après la seconde
bière je lui ouvre mon coeur. Sans raison aucune je commençais à pleurer. Je
lui dit: "J'ai perdu ma place et pas question que je retourne chez Mosé.
Il m'a vu avec toi! Il me tuerai. Je ne sais plus où aller." "Viens
avec moi!" qu'il dit simplement. "Mais tu cherche ce Daniel. Et pas
question que je sois la seconde violine."
Il rit. “Je t'ai rencontré et je reste avec
toi" qu'il rétorque. Drôle, n’est-ce pas ? Hier encore, il ne voulait
pas rester avec moi parce qu’il recherchait ce
Daniel,
qui n’est rien qu’une pantoufle qui ne voulait rien de moi, qui c’en est allé
avec Hassan. Mais il ne me donne pas le temps de réflechir. L’autocar vient de
débarquer sur la place. Je sais qu’il part en direction Rabat-Casablanca.
Souvent je m’arrêtai et m’accroupis devant le bus qui attendait, même
simplement à la station où il devait s’arrèter et
rêvait à cette destination. Je n’y avait jamais été. Mais mon père m’avait dit
qu’il y avait la mer. Et je voyais les affiches dans les bureaux de voyage avec
des images de Rabat, cette belle ville et Casablanca, ce paradis des touristes
riches ! Je n’avais pas d’argent, tout allait dans la famille, j’avais Mosé et je ne voulais pas tenter le hasard. Mais il
m'entraine, sans écouter mes protestation, me serre la main, fort, sans me
lâcher, et m’entraîne avec lui. C’est là que je réalise, son bagage de violon
de l'autre main dans ce car. Qui démarre aussitôt. Je ne suis encore jamais
sorti de Meknes. C’est la première fois et, bien que
je sois un peu nerveux, j’en jouis. Je suis assis à côté de José. Le soleil
brûle de notre côte. J’ai chaud. Il remonte l’accoudoir, se blotti contre moi,
met ses bras autour de mon épaule. C’est gênant. Les passagers regardent vers
nous, de mauvais yeux perçants. Ils n’aiment pas cela, deux garçons qui
s’embrassent. De vieux souvenirs me viennent à l’esprit. Je ne veux pas les
revivre. C’est pour cela que toujours je me cacha là où c’est noir, où l’on ne
me voyait pas, quand je rencontrais Mosé ou quelqu’un
d’autre. Mais José, à la manière de ces garçons européen, ne se cache
absolument pas. Là où il est venu m’attendre à la sortie de la teinturerie,
bien que je n’avais plus rien à perdre, il m’à embrassé et j’étais tellement
heureux de le voir, que je ne pouvais résister, mais j’ai épié le
contremaître du bout de l’œil et je lui ai chuchoté à l’oreille de faire
semblant de s’en aller et de m’attendre il a rit, s’est moqué de moi, mais
j’étais tellement nerveux qu’il m’a quitté et m’a attendu au prochain
carrefour. Maintenant, je veux le repousser -
mais il ne se laisse pas écarter. Et je me tranquillise. Et pourquoi
pas. Laissons les jaser. De toute façon une nouvelle vie commence pour moi.
Maintenant, j'ai sommeil, il fait chaud dans le car, je sens le corps de José,
sa peau tellement douce à côté de moi, je m'endors. Le moteur du bus ronronne,
je suis lance de gauche et droite et ma tête se penche sur sa poitrine, entre
ses jambes où il fait encore plus chaud, je rêve. Je sens mon machin se raidir,
va-t-il se mouiller, mais je rêve de la piscine, un réservoir où je me baignais
quand j’étais tout petit chez un voisin.
Quand
je me réveille le bus s'est arrêté. Il fait agréablement frais. C’est
tranquille et cela ne branle plus. Mail il y a un bruit que je n'ai jamais
entendu. José me réveille avec un
baiser. Il est toujours à côté de moi. Nous nous
levons, José prend ses affaires et nous sortons.
Nous
sommes assis tous les deux sur un banc. Et devant moi il y a une grande étendue
de sable et d'eau bleue. Je trèsaille. Nous sommes à la mer! Et que
vois-je au loin? Des rocs et quelqu’un - Un pêcheur ? – avec les
jambes dans l’eau. L’eau doit être bien bonne. Nous sommes assis sur ce banc assez
délabré où il y a des inscriptions : Mario je t’aime. Ou Ali quel joli bite tu as ! Un peux trop
pour moi, qui suis plutôt timide. Je rougi. Et pourtant je désire pouvoir écrire la même
chose, pouvoir devenir actif. J’ai dormi. J’ai rêvé. Tout à coup, je me suis
senti tout humide dans mon caleçons, dans
le girond, entre les jambes. Pourrais-je avoir pissé dans mes slips ? Quelle
honte. Je l’ai fait tant de fois sans le vouloir en dormir dans le lit et j’ai
été punis maintes-fois au cause de cela. Instinctivement je passe en dessus de
mon pigeonnier avec ma main, sentir, si c’est encore mouillé. ça a séché, je
respire de soulagement. J’ai giclé, le semant ne mouille jamais très longtemps !
Et en somme, avec ce corps svelte, cet peau lisse de José qui se frottais à mes
places nues. Mon amour José dont je devinais le présence toute près de moi, dont
j’inhalait l’haleine sortant de sa bouche, sentait le nez, les oreilles, cette tête tellement belle penchée sur mes
épaules, ses lèvres mouillant mes épaules, la salive perçant le tissu de mon tee-shirt.
Je le sentait, immédiatement à côté de
moi, mais ne l’apécevais pas, réalisait son bite raide que mes lèvres sentait de par le tissu léger des
culottes courtes qu’il porte. Moi qui sais tellement bien me contrôler, je me
suis rendu complètement transparent, je lui ai dévoilés tous mes sentiments les
plus intimes envers lui. Et maintenant, qui je me rappelle, je ressens sa main
frottant mon pigeon, entend de nouveau son petit rire sonner dans mes oreilles.
Je rougit. Il le voit. Mais il réalise aussi que je suis tellement pervers, que
je suis assoiffé de pouvoir ressentir se plaisir maintenant dans un état
lucide. Mais les circonstances ne le permettent pas. En plein public, sur un
banc au bord d’une plage publique. Cela ne se fait pas au Maroc, sous les yeux
des serviteurs d’Allah. Je me raidit. M’éloigne du séducteur. Fais semblant de
ne pas vouloir de lui. Mais lui, il ne s’en rend même pas compte. Il se
rapproche de moi, prends ma taille entre son bras, met, l’aute
bras autour de mes épaules, me glisse le tee-shirt en bas pour que mes épaules,
que j’avais pourtant bien recouvertes soient de nouveau dénudées. Je ne puis plus
résister, nous nous embrassons encore plus vivement, José m’étreigne et nous
nous déshabillons. En caleçons je cours vers la mer, tout en excitations, José
me suit et bientôt me devance entre dans l’eau. José bien avant moi, sans
hésiter. Moi je ne veux pas être plus peureux que lui cours dedans et
subitement, dedans jusqu’aux chevilles, m’arrête. L’eau est trop froide. Je ne
suis pas très courageux. C’est dangereux, Saîd, je me
dis, cette eau mouillé, froide, salée, dont je n’ai pas l’habitude ! Je
veux me tourner à l’arrière, sortir de cette situation embarrassante. Lui, il n’a
pas peur, il s’y sent à l’aise. Moi, je ne fais qu’un idiot de moi et je ne veux pas être José me
gicle avec cette eau froide et salé. Maintenant je suis complètement mouillé. Il
m’a énervé. Je veux le lui montrer que je ne suis pas une bavette. Je rentre
définitivement dans l’eau et lui saute dessus. Il se tourne pour s’évader en
avant dans la mer. Je tombe sur ses épaules, m’y agrippe, passe mon bras autour
de son cou. Il se laisse tomber sur les genoux, sa tête glisse entre mon bras
et je réalise tout à coup qu’il est agenouillé devant moi, sa tête à la hauteur
de mes hanches. Ses lèvres se frottent sur mon slip mouillé, mon bite se raidi,
veut sortir de l’étroite entreinte de mon slip. Il glisse
sa main dans mon slip et le frotte. Il devient tout raide, je sens de nouveau
le jus mouiller la tête, je n’en peux plus. « Fais le !, que je m’écrit.
Maintenant je sens que les lèvres de José me lèchent. Et soudainement, il se
tourne, bombe son torse, prend une gros coup d’air, met la tête sous l’eau et élève
son cul. Le trou est tellement tentant, je glisse mon bite dedans, rentre, sort
jusqu’à ce qu’il soit raide comme un bâton et que je sente le jus qui bouille
dans mes couilles. Tout à coup je m’arrête. Je sens que quelqu’un me regarde. Derrière
nous quelqu’un dit : « Je peux me joindre à vous ? » Je me
redresse ensemble avec José et nous sommes face à face avec le pêcheur qui
s’est approché de nous. Je suis plutôt ahuri. Je n’avais plus pensé à ce pêcheur.
Tellement excité, il ne m’était plus venu à l’esprit que quelqu’un pouvait nous
voir pendant que nous nous amusions. Je rougit probablement. José rit. L’autre
le regarde d’un air fâché jusqu’à ce qu’il se taise. L’autre l’engueule : « Tu
n’as pas à te moquer de Il ôte son slip, dit simplement: « Puisque
vous en jouissez, faites-le avec moi. Je m’appelle Pierre. Il y a tellement
longtemps que je n’ai pas vu de garçons si joli. Si on peux le faire à
deux, il y a aussi un rôle pour un troisième. » Nous ne sommes plus tellement excités, mais il
s’agenouille entre nous, prend à tour de rôle le bite de moi et de José entre
ces lèvres et nous voilà bientôt de nouveau en plein entrain. Il nous regarde d’en bas et dit : « Quel
beau bite, ne veux-tu pas le planter dans mon cul. J’aime tellement qu’on me
prend comme une fille pas sérieuse de derrière. » Moi, je me serai gêné de
faire cela à quelqu’un comme lui. Mais José, pense-tu. De nouveau il rit. Et
cette fois personne ne se fâche.
Nous
voilà de nouveau en pleine activité. Pierre se courbe, José le prend par les
hanches, le pénètre en soupirant, allors que je me
tient derrière lui, lui rentre dedans, et en même temps nous giclons nos semant
chacun dans le récipient qui est en sa portée.
Après
nous sautons dans l’eau, Pierre et José me tiennent sous les hanches, m’apprenant
à nager. Nous rions beaucoup, surtout si je me noie – c’est pas dangereux parce
que l’eau ne me tient que jusque vers mes hanches, en ressort, toussant et crachant
l’eau salée et José me tape sur les épaules. Et soudainement cela me vient. Je
suis tout excité, comme je ne l’étais pas depuis ma jeune enfance. Et avec
Pierre, on peut tout faire. Pourquoi pas en faire un petit jeu. Mon frère aîné
aimait à y jouer quand nous étions ensemble à la piscine. Et j’y pris plaisir,
jusqu’à désirant plus, quelque chose bouillait en moi, j’avais des sentiments
tous nouveaux, mais ceci n’est pas la place d’en parler. Parce que lui, cela
lui faisait tellement plaisir en un endroit qu’il devint terriblement rouge.
Je me
rapproche de José, parce qu’avec Pierre, je ressent toujours plutôt de la timidité,
le côtoie, l’embrasse et en lui donnant un bec sur la joue je lui susurre dans
l’oreille : « Punis-moi pour mon maladresse. Tape moi sur mes joues
du derrière. Comme mon père le faisait. » C’est ce que je devais
toujours dire à mon frère, et je fis et sentis à la fin, le côtoyant, comme l’emplacement
de son slip entre les jambes s’enflait. » Mais, la allors,
José ne réagit pas de la même façon. Il rougit, s’éloigne de moi, murmure
quelque chose entre ses lèvres. Je crois entendre. Ne le fait pas comme Frank.
Mais je n’y comprends rien. J’ai bien l’intention de le lui demander, plus
tard, quand nous serons seuls. Je pense, que je devrais laisser tomber. Mais
Pierre a tout entendu. Il se rapproche, me dit : « Mais moi, je peux
le faire pour José. » Pourquoi pas, je me dit. Mais je me gêne. Lui, n’y
prend pas compte, il me prend par les aiselles, mais
tire le slip de dessous par les jambes, me pousse en avant et pousse ma tête
dans l’eau sâlée et me fouette jusqu’à ce que je
gicle, doit sortir la tête de l’eau, tousser et cracher cet eau salée. Mais lui
ses deux mains s’emparent de mes hanches et sans froncer des sourcils, il me
pénètre avec son bite, gros, dur et sans pitié, jusqu’à ce qu’il se soit
défoulé.
José,
lui, prend congé sans mot dire et va à la plage s’y étendre. J’ai peur. L’aie-je
injurié. Timidement, je m’étale à côté de lui, avec un certain écart. M’en
veut-il. L’ai-je perdu comme ami. Mais je me tranquilise
parce que bientôt je sens que son bras vient à la rencontre de mon corps et me
tire vers lui. Nous nous embrassons. C’est seulement
alors que je réalise que Pierre se tient accroupie non loin de nous. Nous
sommes quelques peu gênés. Pierre rompt le gêne. Il nous demande : « J’ai
une hutte, pas loin d’ici. Voulez vous coucher avec moi ce soir. » Nous nous étalons l’un à côte de l’autre, nous séchant au soleil
qui n’est plus tellement chaud parce qu’entrain de se coucher. Je repense à
cette merveilleuse journée, où j’ai appris a connaître tant de nouvelles
choses. Le vrai amour pour quelqu’un que j’aimais. Mais aussi mon côté plutôt gênant,
que je cachait à moi-même. Je me sens
soulagé mais ne regrette rien. Je me rappelle que aussi maintenant, tant d’années
après que mon frère m’y avait initié, je jouissai
vraiment d’être traité de coup et je n’avais pas d’arrière pensée. Seulement,
il faudra que je mette ceci au clair avec José. Je n’en ai pas peur, de lui
avouer ce côté de moi, qui est plutôt mal vu de la société. Jamais on en
parlait, avec mon frère et surtout pas avec mon père et certainement pas avec
un autre ami de moi.
Nous
sommes plutôt muets, tous les trois. Pensons chacun pour soi, n’ayant aucune
envie de distraire ce merveilleux spectacle qui se déroule autour de nous par
nos mots. J’en suis tout épris, je regarde autour de moi, jouis de mes
sentiments. C’est ahurissant de voir, comme la grande assiette rouge se plonge,
lentement dans la grosse marée salée. Tout muets, nous nous caressons comme la
nuit descend sur nos et lentement un troupeau d’étoiles nous couvre comme une
grande nappe nous couvrant et nous protégeant des périls de la nuit. Enfin la
lune se lève du coté de la terre et éclaire toute la contrée. Dans la lumière
de cet astre, nous marchons main en main le long de la mer, les pieds fouillant
le sable chaud, les quelques vêtements sur nos épaules. Pierre nous mène à sa hutte.